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New York 2009
2 novembre 2009

Ca, c'est fait!

Et voilà, on n'en parle plus ou presque.

Je vais d'abord faire le lien avec le message d'hier où j'écrivais que le marathon de New York était réputé difficile et qu'il ne faut pas y venir pour faire un temps. Avant, je l'entendais juste. Aujourd'hui, je l'ai vécu et je suis tout à fait complètement d'accord.

Ce matin, lever à 4h30, petit déjeuner pas trop copieux et départ en car à 6h. Nous descendons au Sud de Manhattan, prenons un tunnel pour rejoindre Brooklyn et emprentons Verrazzano Bridge jusqu'à Staten Island et le départ. C'est un peu long de rejoindre le site d'attente mais vu le nombre, ça reste assez fluide. Là, séparation des couleurs: papa est en orange, moi en bleu. Je vais donc rejoindre ma zone. Il reste 2 heures. Je m'assois (vive le sac poubelle car c'était un peu Woodstock!) et mets tranquillement ma tenue de combat puis vais déposer mon sac au camion. Je m'approche des sas de départ. Devant, on trouve de quoi boire (thé, café, gatorade, eau) et manger (bagels, powerade). Je prends quelques bricoles et m'installe dans le sas F où l'attente continue. Nous avançons ensuite vers le pied du pont pour le départ. Je me débarrasse de mes vêtements pour les pauvres (Oui, vraiment, les pauvres!) mais garde un tee-shirt, des gants et mon bonnet des foulées d'Yquebeuf. Cérémonie officielle: présentation des vedettes (Et moi, alors?), hymne national chanté (C'était beau...) et discours du maire puis coup de pétard.

C'est parti et la couleur est tout de suite annoncéé: ça monte... J'entends déjà certains me dire: "Oui, mais ça descend aussi!". Certes, mais on ne réupère pas complètement ce que l'on a perdu et puis ça entame beaucoup musculairement. Le passage du pont est impressionnant mais il y a beaucoup de monde et j'ai du mal à trouver mon rythme (au moins jusqu'au 3ème mile). Nous traversons les différents quartiers en commençant par Brooklyn puis le Queens. Ce sont des quartiers populaires qui n'ont rien à voir avec Manhattan où nous arrivons à peu près au 25ème kilomètre. Nous montons vers le Bronx puis redescendons vers Manhattan jusqu'à Centarl park que l'on ne voit jamais arriver.

Franchement, de l'entrée à Brooklyn jusqu'à l'arrivée, il y a une ambiance pas possible. Les gens sont dehors, ils vous encouragent comme des dingues (Ils crient beaucoup quand même...) et ils sont contents. Les Américains ne font pas les choses à moitié. Ce n'est pas facile à décrire mais ça n'arrête pas. L'entrée dans Manhattan est super et quant à l'arrivée, on se demande un peu ce qui se passe. Dans Central Park, les gens sont euphoriques et vous motivent à fond (ce n'est pas la motivation qui manque d'alileurs...). Les Français sont très encouragés notamment. Tout est très bien organisé, on ne manque de rien et il ya des bénévoles partout.

Tout ça, c'est bien sympa mais ça ne fait pas la course. J'ai trouvé que c'était très dur. Je ne suis pas déçu de mon temps car je ne crois pas que je n'aurais pu faire beaucoup mieux (peut-être un peu si j'étais partie moins vite mais encore). je faiblis sur la fin mais je gère et ne m'écroule pas. Les écarts de temps tous les 5 kilomètres restant raisonnables. Par rapport à Paris, cela n'a rien à voir au niveau du parcours. Ici, on a régulièrement des faux plats plus les ponts qui sont mortels et pour finir, quelques montées dans le parc. C'est beaucoup dans une même course tout ça. D'ailleurs, les temps des 1ers (hommes eu femmes) ne sont pas extras par rapport à l'élite en général.

A l'arrivée, je vois 50 mètres devant moi papa qui en termine (Il finit un petit peu avant mais était parti bien devant, d'où le différence de temps au réel). Il est très entamé aussi et a souffert ("Comme jamais dans un marathon" dit-il.). Il a fait une erreur de débutant, il est parti trop vite. Comme s'il ne savait pas que ça se paye cher et cash (Hein Manu Caron?). Médaille, sac de ravitaillement, "congratulation" à tout va et on s'assoit un peu (difficilement) parce que c'est limite. J'ai la tête qui fourmille et les jambes flagada. Ayant un peu récupéré, nous partons vers notre zone arrivée (le chemin paraît interminable) pour récupérer nos vêtements. Je me change vite fait, je commence à avoir froid. Retour à l'hôtel en marchant, douche et petite sieste bien méritée.

Notre journée se termine au resto avec une bonne bière pour papa et un petit rosé pour moi (moelleux et bien frais comme il faut).

Là, il est 1h30, je suis à peine fatiguée; j'espère que je vais dormir demain matin.

Résultats des courses (encore non officiels):

papa: 3h23'10'', 3674ème (sur à peu près 42000/43000 inscrits), 3307ème masculin, 320ème français (sur 1700 ou 1800).

virginie: 3h20'40'', 3284ème, 303ème femme, 282ème français (4ème chez les filles).

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Commentaires
S
VRaiment, Vraiment impressionnant tout ça !!! Félicitations pour , non seulement la course qui est l'aboutissement mais aussi toute la préparation qui demande bien plus que ces ultimes 3.20! Encore BRAVO et prends 2 jours de repos, on a pas eu le temps de faire la banderole du retour avec JP !!!!
D
comme tu le notes, CA C'EST FAIT!!!<br /> Quelle belle aventure bravo, je suis fière de toi.
S
Obligée d'aller arroser votre marathon au n° 4.<br /> Pas pu refuser, devouée jusqu'au bout!!!
G
Congrats! <br /> Si si on a vu des orange et bleu à la télé :)<br /> Profitez bien de la fin de votre séjour.<br /> Gaëlle, Christophe & Malo
J
bravo à tous les deux,dommage,peu de diffusion sur eurosport. <br /> c'est une aventure familiale que vous n'oublierez pas, profitez au maximum de votre dernière journée et encore ttes nos félicitations.<br /> <br /> Jojo-Régis
New York 2009
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