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New York 2009

5 novembre 2009

Epilogue

Je vais conclure aujourd’hui ce blog qui m’a bien occupée ces derniers temps. J’ai apprécié de vous livrer mes impressions tout au long de cette aventure. Cela permet d’avoir du recul par rapport à ce que l’on vit. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire vos commentaires que j’attendais tous les jours avec impatience. Maintenant, je vais reprendre mon rythme de vie habituel. C’est bien commencé puisque je suis revenue au travail ce jeudi.

Cette expérience va rester un grand moment. J’y suis allée pour un marathon qui n’a pas failli à sa réputation : il est exceptionnel. J’ai également découvert une ville hors du commun qui offre un paysage sensationnel pour nous, habitants du vieux continent.

J’ai essayé de relater au mieux à l’écrit nos pérégrinations. Je pense que j’aurai maintenant l’occasion d’en parler en direct live avec la plupart d’entre vous. Si vous avez apprécié la lecture de mon blog et que vous souhaitez qu’il continue, lancez une souscription pour financer mes projets (Vous serez alors mes mécènes !) et je jouerai le jeu. Sinon, il va falloir attendre un peu. J’ai déjà hâte d’être à l’événement suivant. Comme dirait Manu : « On va où pour le prochain ? ».

Je voudrais pour finir remercier spécialement et dans le désordre : Maman qui s’est beaucoup occupée d’Olympe pour que je puisse m’entraîner dans de bonnes conditions, Papa « le coach » qui a concocté les plans, réalisé les séances avec moi et accompagnée et François qui m’a supportée au quotidien pendant cette période et encouragée. Ces personnes m’ont permis de réaliser un projet auquel je tenais en facilitant mon organisation de vie quotidienne.

Merci à tous et à bientôt.

Virginie, back in France.

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4 novembre 2009

Voilà, c'est fini...

Nous avons vécu hier la dernière journée de notre séjour à New York. Ce fut encore bien chargé On a marché, marché…

Le matin, après le petit déjeuner, écriture des cartes postales dans le salon de l’hôtel. Il était temps…Nous faisons un petit trajet jusqu’à la poste (qui n’est pas jaune) et achetons des timbres. Il faut savoir qu’ici on peut trouver des timbres chez les marchands de journaux ou dans des boutiques de souvenirs mais ils y sont vendus 1,5 dollar contre 0,98 à la poste. C’est toujours bon à savoir.

Pour la dernière fois, nous prenons le métro direction le Métropolitan Museum sur l’avenue à l’ouest de Central Park (la 5ème). C’est un quartier d’habitations très chic. Après Central Park, cette longue avenue se poursuit par toute une série de boutiques toutes plus alléchantes les unes que les autres mais malheureusement un peu trop huppées (Cartier, Van Cleef, Prada, Salvatore Ferragamo…). Ce pourrait être notre Faubourg Saint Honoré. On trouve quand même des choses accessibles, comme Nike, Adidas ou Abercrombie.

En sortant du métro, nous remontons quelques rues pour observer la façade du musée Guggenheim. Nous ne pourrons pas y aller faute de temps mais le coup d’œil vaut la peine. C’est un bâtiment blanc très moderne avec une partie circulaire en spirale. Ne fait pas forcément l’unanimité ici.

Le MET est un immense ensemble (180000 m2 quand même) constitué d’un bâtiment d’origine sans cesse étendu (ne peut plus l’être aujourd’hui). C’est assez grandiose quand on entre à l’intérieur. Il est évident que l’on ne verra pas toutes les collections. Nous passons par l’accueil pour avoir le plan en français. Nous faisons le tour de la peinture européenne des XVIème et XVIIIème siècles qui sont réunis. Ensuite, la peinture européenne du XIXème dans une autre aile: beaucoup d’impressionnistes français avec des tableaux représentant Dieppe, Sainte Adresse, Vernon entre autres et même la cathédrale et la rue de l’épicerie à Rouen! Nous parcourons l’art égyptien (plus grande collection au monde hors d’Egypte) avec notamment le temple de Dendur offert par les Egyptiens aux Américains et reconstruit ici. Puis, nous allons voir les arts décoratifs américains où il y a beaucoup de vaisselle et de mobilier. Nous montons au « Roof Garden », la terrasse du MET avec une vue au-dessus de Central Park. En redescendant, on passe par l’art médiéval et l’art grec et romain. Là, ça fait déjà quelques heures qu’on y est et on n’a pas trop le temps d’en faire plus. Les jambe se font également sentir. Je ne sais pas combien de temps il faut passer ici pour tout voir. C’est gigantesque, très riche, bien entretenu et bien agencé.

Nous rejoignons l’hôtel en marchant par la Vème avenue et partons à la recherche de quelques souvenirs. Rien d’extraordinairement typique… On trouve toujours 2 ou 3 bricoles quand même…

A 17h15, rassemblement et récupération des bagages. Départ en car pour l’aéroport. Nous traversons une dernière fois les différents quartiers. Enregistrement et attente bien évidemment (Papa trouve quand même à acheter du Whisky pour liquider ses derniers « bucks »). Décollage vers 22h pour 6 heures de vol. Nous nous autorisons un verre de Champagne bien mérité (plus de la bière, du vin avec le repas et un Cognac pour Papa…). Ensuite, je m’endors et me réveille pour le petit déjeuner. Arrivée à 10h11 (C’est précis car François guettait sur le site d’Air France pour être sûr que nous avions bien atterri!). Le temps de prendre nos bagages et de sortir, Maman était presque là avec une bonne surprise: ma petite Olympe. Maintenant, il n’y a plus de raison de traîner, on rentre… Le paysage est radicalement changeant!!!

Conclusion du blog à suivre certainement demain.

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3 novembre 2009

Oups, les photos!!!

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3 novembre 2009

Même pas mal...

Maintenant que le marathon est terminé, il n'y a normalement plus aucune raison de se retenir dans nos errances américaines. Seulement, aujourd'hui, mes jambes me font horriblement souffrir. Mettre un pied devant l'autre n'est pas chose aisée mais j'y arrive encore à peu près. Quant à descendre ou monter des escaliers, ça relève du calvaire; je vais à 2 à l'heure, ralentis tout le monde et me fais remarquer. Papa a mal aussi aux jambes mais moins quand même j'ai l'impression. C'est parce qu'il ne s'est pas donné à fond...

C'est surtout par la démarche que l'on a reconnu les marathoniens dans les rues aujourd'hui. Pour d'autres, on les reconnaît au fait qu'ils se promènenet avec la médaille autour du cou. N'importe quoi vraiment! Ce sont certainement les mêmes qui, les jours précédant la course se baladent dans les rues en training et collant d'athlé! Ce n'est pas vraiment du meilleur goût...

Après un petit déjeuner un peu plus tardif que d'habitude (Il était au moins 8h!), nous sommes partis à "La Taverne on the Green" (Là où a eu lieu la parta party) afin de faire éventuellement quelques achats concernant les articles "Finisher" du marathon. Il y a un monde pas possible et il faut encore attendre. Bref, à l'intérieur, on se trouve chacun une bricole et nous repartons en vadrouille.

A 13h, nous sommes à "Battery Park", tout au Sud de Manhattan pour embarquer sur le Ferry qui nous conduit d'abord sur "Liberty Island" puis sur "Ellis Island". Bien m'en a pris d'acheter les billets à l'avance par internet sinon, c'était encore un peu plus d'attente. Contrôle de sécurité drastique avant l'embarquement. C'est parti pour quelques minutes de traversée avec des vues très sympas surles différents quartiers de New York.

Sur l'île, la statue est toujours là. On fait d'abord le tour de la statue en bas du piédestal puis on monte ensuite juste à ses pieds (156 marches, quelle horreur!!!). Pour arriver là, il a encore fallu passer par la sécurité où il faut enlever ceinture, montre, manteau... C'est sûrement nécessaire mais ça alourdit beaucoup le système et c'est pesant. De là-haut, la vue générale sur Manhattan montre bien ses caractéristiques propres et les accentue même par comparaison aux alentours.

Sur Ellis Island, nous visitons le musée de l'immigration. On apprend beaucoup de choses car c'est un épisode de l'histoire dont on parle quelquefois mais que l'on n'étudie pas vraiment. En même temps, cela concerne plus les Etats Unis mais des millions d'Européens sont partis et restés là-bas, fin IXXème-début XXème. On voit comment étaient leurs conditions de voyage, la façon dont ils étaient accueillis, sélectionnés, examinés puis acceptés ou non (la très grande majorité avait l'autorisation d'entrer sur le territoire). Il y a également des chiffres intéressants sur l'évolution des peuples migrants et leus origines. Cela donne aussi à réfléchir sur l'immigration telle qu'elle existe aujourd'hui à travers le monde: dans quelle mesure les choses ont-elles changé? On ne va pas philosopher là-dessus tout de suite, je n'ai plus toute ma tête mais la question est posée et mérite un minimum de réflexion sur le sujet.

Au retour de ce musée, nous reprenons le ferry et avons, à la nuit tombante, une vue superbe de la skyline. Cela donne encore une autre image de Manhattan; on se croirait devant un poster!!!

Retour à notre hôtel par le métro avec un arrêt chez "Paragon" qui est le temple du sport ici. On trouve de tout dans tous les sports. Nous nous contentons du rayon running qui est très chargé. Je n'ai jamais vu autant d'articles différents dans un même magasin. Quant aux chaussures, n'en parlons pas... Je fais une affaire en or...

Retour à l'hôtel pour déposer nos paquets et nous ressortons dîner. Ce soir, c'est immersion totale sur le thème du hamburger. Un petit resto (recommandé par le routard) qui propose de vrais sandwiches avec un choix pas possible et une viande très bonne (avec salade et tomates). Je ne mangerai pas ça tous les jours quand même...

Demain, c'est déjà la fin. Nous quittons l'hôtel en fin d'après midi avec un vol vers 21h30 je crois. Je ne sais pas si j'aurai la possibilité d'écrire. En attendant, il y a encore toute la journée de mardi devant nous...

2 novembre 2009

Ca, c'est fait!

Et voilà, on n'en parle plus ou presque.

Je vais d'abord faire le lien avec le message d'hier où j'écrivais que le marathon de New York était réputé difficile et qu'il ne faut pas y venir pour faire un temps. Avant, je l'entendais juste. Aujourd'hui, je l'ai vécu et je suis tout à fait complètement d'accord.

Ce matin, lever à 4h30, petit déjeuner pas trop copieux et départ en car à 6h. Nous descendons au Sud de Manhattan, prenons un tunnel pour rejoindre Brooklyn et emprentons Verrazzano Bridge jusqu'à Staten Island et le départ. C'est un peu long de rejoindre le site d'attente mais vu le nombre, ça reste assez fluide. Là, séparation des couleurs: papa est en orange, moi en bleu. Je vais donc rejoindre ma zone. Il reste 2 heures. Je m'assois (vive le sac poubelle car c'était un peu Woodstock!) et mets tranquillement ma tenue de combat puis vais déposer mon sac au camion. Je m'approche des sas de départ. Devant, on trouve de quoi boire (thé, café, gatorade, eau) et manger (bagels, powerade). Je prends quelques bricoles et m'installe dans le sas F où l'attente continue. Nous avançons ensuite vers le pied du pont pour le départ. Je me débarrasse de mes vêtements pour les pauvres (Oui, vraiment, les pauvres!) mais garde un tee-shirt, des gants et mon bonnet des foulées d'Yquebeuf. Cérémonie officielle: présentation des vedettes (Et moi, alors?), hymne national chanté (C'était beau...) et discours du maire puis coup de pétard.

C'est parti et la couleur est tout de suite annoncéé: ça monte... J'entends déjà certains me dire: "Oui, mais ça descend aussi!". Certes, mais on ne réupère pas complètement ce que l'on a perdu et puis ça entame beaucoup musculairement. Le passage du pont est impressionnant mais il y a beaucoup de monde et j'ai du mal à trouver mon rythme (au moins jusqu'au 3ème mile). Nous traversons les différents quartiers en commençant par Brooklyn puis le Queens. Ce sont des quartiers populaires qui n'ont rien à voir avec Manhattan où nous arrivons à peu près au 25ème kilomètre. Nous montons vers le Bronx puis redescendons vers Manhattan jusqu'à Centarl park que l'on ne voit jamais arriver.

Franchement, de l'entrée à Brooklyn jusqu'à l'arrivée, il y a une ambiance pas possible. Les gens sont dehors, ils vous encouragent comme des dingues (Ils crient beaucoup quand même...) et ils sont contents. Les Américains ne font pas les choses à moitié. Ce n'est pas facile à décrire mais ça n'arrête pas. L'entrée dans Manhattan est super et quant à l'arrivée, on se demande un peu ce qui se passe. Dans Central Park, les gens sont euphoriques et vous motivent à fond (ce n'est pas la motivation qui manque d'alileurs...). Les Français sont très encouragés notamment. Tout est très bien organisé, on ne manque de rien et il ya des bénévoles partout.

Tout ça, c'est bien sympa mais ça ne fait pas la course. J'ai trouvé que c'était très dur. Je ne suis pas déçu de mon temps car je ne crois pas que je n'aurais pu faire beaucoup mieux (peut-être un peu si j'étais partie moins vite mais encore). je faiblis sur la fin mais je gère et ne m'écroule pas. Les écarts de temps tous les 5 kilomètres restant raisonnables. Par rapport à Paris, cela n'a rien à voir au niveau du parcours. Ici, on a régulièrement des faux plats plus les ponts qui sont mortels et pour finir, quelques montées dans le parc. C'est beaucoup dans une même course tout ça. D'ailleurs, les temps des 1ers (hommes eu femmes) ne sont pas extras par rapport à l'élite en général.

A l'arrivée, je vois 50 mètres devant moi papa qui en termine (Il finit un petit peu avant mais était parti bien devant, d'où le différence de temps au réel). Il est très entamé aussi et a souffert ("Comme jamais dans un marathon" dit-il.). Il a fait une erreur de débutant, il est parti trop vite. Comme s'il ne savait pas que ça se paye cher et cash (Hein Manu Caron?). Médaille, sac de ravitaillement, "congratulation" à tout va et on s'assoit un peu (difficilement) parce que c'est limite. J'ai la tête qui fourmille et les jambes flagada. Ayant un peu récupéré, nous partons vers notre zone arrivée (le chemin paraît interminable) pour récupérer nos vêtements. Je me change vite fait, je commence à avoir froid. Retour à l'hôtel en marchant, douche et petite sieste bien méritée.

Notre journée se termine au resto avec une bonne bière pour papa et un petit rosé pour moi (moelleux et bien frais comme il faut).

Là, il est 1h30, je suis à peine fatiguée; j'espère que je vais dormir demain matin.

Résultats des courses (encore non officiels):

papa: 3h23'10'', 3674ème (sur à peu près 42000/43000 inscrits), 3307ème masculin, 320ème français (sur 1700 ou 1800).

virginie: 3h20'40'', 3284ème, 303ème femme, 282ème français (4ème chez les filles).

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1 novembre 2009

Il est 5h, New York s'éveille...

Réveil à 4h30 comme prévu. Un peu fatigué évidemment mais nous avons le temps de nous réveiller.

Par contre, c'est vrai que les jambes et les pieds ont un peu souffert lors de nos visites; et pourtant, nous n'avons pas abusé.

J'espère qu'elles nous porteront quand même jusqu'à l'arrivée. Je vois de très loin l'objectif temps, surtout que tout le monde répète que le parcours est difficile. Il 'est certes pas facile. Bon, on verra bien ce qui nous attend.

De toutes façons, je suis sûre que ça va être super et qu'il y aura une ambiance de folie.

On pourra dau moins dire qu'on y était.

Keep cool and do the max...

1 novembre 2009

J-1

La nuit dernière (celle du 30 au 31) n'a pas été fameuse non plus. Encore réveillée de bonne heure... J'ai quand même réussi à mieux me rendomir mais bon, ce n'est pas top.

Après le petit déjeuner (encore un croissant de ouf!!!), départ pour la traditionnelle course des Nations Unies qui a toujours lieu la veille du marathon. Il rassemble les participants étrangers (ceux qui le souhaitent) pour un footing d'environ 3 kilomètres entre de siège de l'ONU et Central Park (à l'arrivée du marathon). C'est sympa d'y aller mais c'est surtout pour le folklore. Ca donne l'occasion de faire un dernier petit entraînement (poursuivi dans Central Park of course; nous avons d'ailleurs pu découvrir les jolies petites collines du parc...). Celui-ci a révélé que nous avions tout de même un peu mal aux jambes. Aïe!

Nous avons fait le trajet de l'hôtel jusqu'aux Nations Unies en métro, histoire de s'immerger un peu plus dans la vie américaine. Nous ne nous sommes pas perdus. Le système est un peu différent de celui de Paris (sans parler du métro de Rouen!!!) mais on arrive à se repérer correctement. En tous cas, aussi bien les rames que les stations ou les quais sont assez vétustes. D'ailleurs, ensuite, pout tous nos déplacements de la journée, nous avons utilisé ce transport.

Le retour à l'hôtel s'est fait en fin de matinée. Douche, repos et nous ressortons pour déjeuner (des pâtes...) dans un de ces petits snacks où sont proposés des plats types pizzas, pâtes, poulet, boulettes... Il y en a partout de ces "restos". On ne peut pas dire que c'est mauvais mais cela reste de la cuisine très simple et les produits ne sont pas d'une qualité exceptionnelle. Les avantages sont qu'il y a des pâtes, que le prix reste raisonnable et que c'est rapide. En plus, il y a de la musique forte, c'est un peu pénible (il y a de la musique forte partout en fait...). La gastronomie n'est pas une spécialité des Etats Unis et on ne vient pas pour ça.

Ensuite, direction l'Empire State Building. Je redoute la foule et l'attente. Mais non, rien de tout cela. Nous entrons et prenons nos billets directement. Deux ascenseurs successifs nous hissent au 86ème étage (soit 320 mètres). On m'avait dit que c'était à faire et effectivement, ça vaut le coup, même si ça fait peur et qu'il y a beaucoup de vent. C'est impressionnant cette vue à 360° que l'on a sur tout New York et aussi plus loin. En plus, aujourd'hui, le temps était assez couvert alors j'imagine quand il fait très beau... Si on veut (et que l'on paie encore donc pour moi, c'est non!), on peut aller au 102ème étage; cette fois, on reste derrière une vitre. C'est vraiment un truc à faire.

Après un petit passage à l'hôtel pour un peu de repos, nous partons pour la pasta party, près de l'arrivée du marathon. Arrivés là-bas (vers 18h30), il y a déjà une file d'attente pas possible. Nous attendons donc notre tour sagement, en étant tout de même bien contents de n'être pas venus tard (la file n'a fait que s'empirer ensuite). Nous entrons sous le chapiteau et là, encore de la musique super forte (Beyoncé à fond la caisse!!!); cela n'a aucun intérêt dans ce genre de circonstance. On ne vient pas guincher, on veut juste manger des pâtes tranquillement et rentrer bien vite chez nous. C'est dingue cette manie qu'ils ont à nous fatiguer avec de la musique qui braille... Je critique un peu mais je trouve cela franchement peu agréable.

Bref, nous voilà rentrés. Les affaires pour demain sont prêtes ou quasiment. On a les vieux vêtements que nous laisserons au départ ainsi qu'un sac poubelle découpé à la tête et aux bras pour se protéger du vent et éventuellement de la pluie. On a aussi la tenue qui sera dans le sac-vestiaire que l'on retrouvera à l'arrivée (transporté par des camions UPS). Et puis, bien sûr, les affaires de course: chaussures avec puce électronique (pour connaître le temps exact), short, maillot et dossard (sans oublier les épingles!) et quelques gels et barres énergétiques.

Tout est prêt je crois. Reste à passer une nuit correcte et à se lever en forme (nous changeons d'heure cette nuit; il y aura 6h de décallage à partir de demain). Nous avons mis montres, réveils et téléphone à sonner à 4h30 (je n'en fait pas autant quand je vais travailler!) pour un démarrage en douceur et un bon petit déjeuner (mais pas trop quand même). Le car qui nous emmène part à 6h. Le départ de la course est à 9h40. Beaucoup d'attente en perspective donc...

Voilà, y a plus qu'à courir maintenant. La fatigue et les douleurs sont présentes mais on va faire de notre mieux et surtout en profiter; ça ne se reproduira pas souvent...

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31 octobre 2009

Découverte

La nuit dernière n'a pas été très facile. Je me suis couchée pourtant très fatiguée, endormie bien vite et donc persuadée que j'allais récupérer. Mais c'était naturellement sans compter sur le fameux "jet lag" qui a fait que je me suis réveillée à 4h en pleine forme et prête à me lever (ça ne m'est d'ailleurs jamais arrivé un truc pareil). Je suis restée malgré tout au lit et j'ai réussi un petit peu à me rendormir mais léger et guère longtemps.

Debout vers 7h pour se préparer, aller au petit déjeuner (avec un énorme croissant d'américain) et partir à 8h pour la visite organisée en car. Compte tenu de la hauteur des bâtiments et de la profondeur des rues, ce n'est pas toujours évident de bien voir quand on est assis dans le car. Mais bon, c'était très bien. Nous avons fait un tour complet de Manhattan en partant de Time Square et en remontant le long de central Park, en le redescendant côté est et en sillonant tous les quartiers du sud. Nous avons notamment parcouru: Harlem, Central Park West, Vème avenue, Broadway, Chelsea, le Village, Chinatown... Et nous avons entre autres vu: Central Park, Columbus circle, université Columbia, cathédrale Saint Jean le Divin, le MET, le MoMA, Trinity Church, Ground zero, Battery park et des buildings en veux-tu en voilà, tous plus hauts les uns que les autres.

New York est une ville très particulière de par son urbanisme et son architecture. D'abord, le maillage des rues est très serré, ce qui fait que l'on a très peu de recul pour observer une façade depuis le trottoir d'en face (d'autant moins que les hauteurs sont démesurées). Ensuite, les rues et avenues étant quasiment toutes en ligne droite, elles sont très profondes; on a l'impression qu'elles ne s'arrêtent pas. Qui plus outre (ce n'est pas moi qui le dis, c'est Jean Claude Convenant!!!), tous les styles architecturaux se cotoient et sont juxtaposés, qu'ils soient anciens ou modernes, civils ou religieux, reconnus ou improvisés; tout cela sans beaucoup d'esthétisme, de recherche d'harmonisation ou de tentative de bon goût. Je crois que c'est cette caractéristique qui me marque le plus jusqu'à présent. C'est assez spécial mais c'est ce qui fait la particularité de la ville et son intérêt.

Après cette découverte, le car nous dépose au "Javits Center" afin que nous retirions nos dossards. Il y a beaucoup de monde mais c'est assez fluide et bien organisé. Nous sommes donc maintenant en possession de nos fameux sésames. J'ai le dossard 10120, je pars dans la 1ère vague (9h40), dans le couloir bleu et dans le sas F. Papa a le dossard 2036, 1ère vague également mais couloir orange et sas A. Nous ne ferons donc pas course commune, du moins jusqu'au 8ème mile, endroit où se rejoignent les 3 couloirs. De toutes façons, comme il est meilleur que moi, ça m'évite d'avoir à trouver des excuses!!! Et puis quand on fait ce genre de course, on est avec tout le monde mais un peu tout seul en même temps. Ce sera l'occasion d'avoir de nouveaux compagnons de route.

Retour à l'hôtel en début d'après midi pour déposer nos affaires. Nous sommes ensuite sortis déjeuner puis avons fait un tour dans Time Square qui se trouve à 200 mètres de notre logement. C'est vraiment impressionnant. Il y a une foule incroyable, d'énormes panneaux lumineux partout, un bruit assourdissant... Comme dans la télé quoi!!! Si on ajoute les bouches d'égoût qui fument, le sirènes des ambulances, les gyrophares (ça s'écrit comme ça?) de la NYPD et les coups de klaxon, c'est comme si on y était! Ah oui, on y est c'est vrai...

Nous avons essayé d'être raisonnable au niveau de la marche mais ce n'est pas très facile. Si on veut voir des choses, il faut marcher. Et les magasins (Toys'r us, M&M's, foot locker, Nike...) sont aussi tellement grands... mais ça, ce n'est pas pour me déplaire! Alors, ce soir, on a quand même un peu mal aux jambes et la fatigue arrive (Je crois que pour le coach, elle est déjà bien là parce que depuis que j'ai commencé à écrire ce message, il dort. J'ai faim moi!!!). Demain, il faudra faire en sorte d'être plus sérieux quand même.

Les premières impressions sont livrées.

A suivre...

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30 octobre 2009

Trop de stress...

Oh là là, je croyais qu'on n'allait jamais l'avoir cet avion. Des travaux sur l'A13 et c'est l'angoisse.

Heureusement, le voyagiste (contacté par Maman au téléphone) nous a bien rassuré en nous disant que l'on avait le temps. Nous sommes quand même arrivés avec une heure de retard sur l'horaire prévu du rassemblement (on ne se refait pas!). On a eu quand même largement le temps pour enregistrer nos bagages, rejoindre la porte d'embarquement...

Le vol s'est bien passé; pas de turbulence particulière. Un peu de film, de dodo et de repas et nous voilà aux States.

Nous sommes arrivés à l'hôtel à environ 23h30 et avons pris possession de notre chambre.

Maintenant, je m'excuse mais je vais aller me coucher parce que sinon, je vais dormir demain pendant la visite organisée. Notez que je me suis débrouillée avec la connexion internet et que j'ai quand même tenu à écrire un petit mot pour que vous ayez dela lecture en vous levant.

Ici, il est 0h53 et j'en peux plus...

29 octobre 2009

A nous la route !!!

Dernier message avant notre départ pour l'aéroport. Nous décollons de Roissy à 19h10 sur le vol AF008 à destination de New York, Kennedy Airport. Ca va être la grosse angoisse pour moi, c'est sûr. Je ne veux pas me priver de voyager par peur de l'avion (comme d'autres...) mais franchement, ce n'est pas trop mon kif... En plus, durée du vol: 8h15 (c'est beaucoup trop long ça...). Avant, on disait que sur Air France, c'était moins risqué. Est-ce encore vrai? On va dire que oui.

Le coach a dit qu'il fallait partir à 13h30. Alors on va faire comme il dit sinon ça va lui rajouter du stress. Nous avons rendez-vous avec le reste du groupe à 16h10, soit 3h avant le décollage. C'est un peu long aussi mais il doit toujours y avoir des retardataires! Je ne comprends pas ça, c'est exaspérant les personnes en retard!!!

On arrive assez tard à l'hôtel, le temps de faire le transfert. Je vais donc essayer demain le portable (merci Loulou!!!) et le wifi...

A plus.

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New York 2009
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